
La cheffe du gouvernement britannique Theresa May a accepté dimanche soir la démission d’Amber Rudd. Après plusieurs semaines sous pression, la ministre a finalement été emportée par le scandale de la « génération Windrush », relatif à la mauvaise gestion par le gouvernement des dossiers de milliers de travailleurs venus des Antilles entre 1948 et 1971. La démission d’Amber Rudd est le quatrième départ du cabinet en six mois.
Après les excuses officielles de Theresa May jeudi, c’est au tour d’Amber Rudd, la ministre de l’Intérieur, de payer le prix du scandale Windrush.
Cela fait plusieurs semaines qu’Amber Rudd s’embourbe et peine à expliquer pourquoi certains immigrés et descendants d’immigrés qui avaient été invités légalement par le Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale pour combler la pénurie de main-d’oeuvre, ont été classés par la suite comme des immigrants clandestins.
Le ministère de l’Intérieur n’a jamais fait l’effort d’enregistrer officiellement ces quelque 550 000 immigrés qui se sont toujours considérés comme Britanniques.
Empêtrée dans des déclarations contradictoires, Amber Rudd se voit finalement obligée de démissionner, en partie pour protéger Theresa May, elle-même ministre de l’Intérieur de 2010 à 2016.
Src : Rfi
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